Dans le marché de la gestion de patrimoine, les CGPI tiennent une place à part. Qu’est-ce qui explique leur succès ? Comment choisir celui qui répondra à toutes ses attentes ? Focus sur ces acteurs incontournables de l’ingénierie financière.
La gestion de patrimoine : un marché très ouvert
Les experts et intermédiaires en gestion de patrimoine sont désormais légion, contrairement aux CGPI. Dans ce contexte, il semble difficile de choisir le bon interlocuteur. Cependant, en fonction des appétences, des objectifs et du patrimoine de chacun, un choix naturel s’opère. À chacun, donc, de faire le sien.
Les acteurs en ligne
Leurs produits accessibles à tous et performants s’assortissent de très peu de frais, mais exigent une parfaite autonomie dans sa gestion. À éviter donc lorsque l’on est novice.
Les banques généralistes
Leur vision 360° du patrimoine de leurs clients leur permettent de proposer les produits adéquats. Cependant, si elles disposent d’un large panel de solutions financières, celles-ci manquent cruellement d’originalité.
Les banques privées
Avec un capital minimum avoisinant le million d’euros, il est possible de bénéficier de leurs conseils d’experts avisés qui n’ont pas, pour la majorité des cas, de vision 360° de l’ensemble des ressources et actifs puisqu’ils ne gèrent pas l’ensemble des comptes de leur clientèle, a contrario d’une banque généraliste.
Les CGPI
Leur capital indépendant et, depuis MIFID II, la totale transparence de leur rémunération, ces experts de l’ingénierie financière, comme Agora Finance, offrent des solutions de gestion de patrimoine originales et sûres dans les domaines conjugués de la fiscalité, l’immobilier et la finance.
Des experts très qualifiés et très encadrés
Les CGPI sont assujettis à des règles très strictes à l’échelle nationale et européenne, notamment depuis la promulgation de MIF II. Ainsi, depuis l’entrée en vigueur de cette nouvelle directive européenne relative aux Marchés d’Instruments Financiers, seuls les conseillers en gestion de patrimoine ayant décidé, comme Agora Finance, de percevoir des honoraires de conseil et non des commissions sont considérés comme des acteurs indépendants. Cela n’est pas anodin dans un marché très complexe, car les clients sont ainsi assurés de se voir proposer un très large choix de produits financiers et de bénéficier d’un conseil exclusivement dévoué à leurs propres intérêts. Cette transparence renforce donc celles de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), mais également celles pour l’obtention de l’agrément CIF pour le conseil en investissement financier.
Aujourd’hui, un excellent conseiller en gestion de patrimoine, qui couvre tous les sujets d’optimisation possible, doit ainsi être agréé CIF, mais aussi :
– être courtier en assurances,
– être intermédiaire en opérations bancaires et services de paiement (IOBSP),
– disposer de compétences reconnues en immobilier (carte professionnelle ou attestation)
– avoir une compétence juridique appropriée (CJA).
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La norme ISO 22 222
En plus des différents agréments, certains CGPI peuvent adopter la certification ISO 22 222 qui est « très proche au final des contraintes réglementaires ACPR-AMF. La norme ISO 22 222 s’inscrit dans un axe fort qualité de travail, d’organisation et de protection du client, sans présenter de contraintes supplémentaires aux professions de courtiers et de CIF, si ce n’est la surveillance et le renouvellement » indiquait Léa Coutray de Pradel, assistante-juriste pour AMC en 2017.
Cette norme est donc spécifique aux métiers du conseil en gestion de patrimoine et s’inscrit dans une vision sécuritaire du consommateur/client.
Ainsi, grâce à leur expertise, les CGPI, plus que tous les autres acteurs de la gestion de patrimoine, définissent une stratégie créatrice de valeur pour chacun de leurs clients. Adeptes du sur-mesure, ils réalisent des audits très poussés pour élaborer la meilleure afin d’optimiser chaque poste : fiscalité, finance, immobilier. Puis, ils co-construisent avec ces derniers des solutions pérennes, au plus près de leurs attentes et de leurs besoins, avant de suivre l’évolution de leur stratégie ajustée en temps réel. Faire confiance à un CGPI est donc incompatible avec une vision court-termiste de la gestion…